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Un café avec 3 femmes entrepreneuses

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C’est toujours une bonne idée de discuter avec quelqu’un qui a fait de sa passion son métier. Mais aujourd’hui, profitant de la Journée de la femme, nous allons aller un peu plus loin. Nous allons nous entretenir avec trois femmes audacieuses qui ont fait du sport leur mode de vie.

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Voulez-vous savoir qui elles sont ?

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Miren León:

C’est une sportive de Navarre qui, à 46 ans, a plus de 25 ans d’expérience. Elle a participé aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 en tant que judoka. Après sa carrière sportive, elle est devenue la directrice de sa propre salle de sport, CrossFit Pamplona, avec son frère Josetxo.

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Perrine Muller:

Cette jeune française pratique le CrossFit depuis 2018. Le plus incroyable est qu’à 23 ans, elle a ouvert sa propre box, CrossFit Blue Arena, pour transmettre sa passion pour ce sport.

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Virginia Finol:

Hispano-vénézuélienne installée à Navarre, elle est experte en musculation et a participé aux CrossFit Games 2021, catégorie Master 40-44. Elle est maintenant gérante de sa propre box de cross training, Wall Ball Street.

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Ce sont les protagonistes, alors ne nous éternisons pas et laissons-les nous raconter leur histoire.

Bonjour à tous ! Commençons par le début. Parlez-nous un peu de vos histoires, comment en êtes-vous arrivés là ?

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Ma vie a toujours été liée au sport, d’aussi loin que je me souvienne, d’abord la gymnastique rythmique et la danse classique. Puis vint le judo, le sport avec lequel j’ai réalisé mon rêve de participer aux Jeux olympiques et qui m’a appris ce que signifie souffrir, tomber, se relever, se battre et croire en soi. Ce furent des années pleines d’expériences merveilleuses.

Puis sont venus d’autres rêves, comme celui de créer une salle de fitness et d’arts martiaux et de pouvoir consacrer ma vie à ce que j’aime le plus. Je suis également devenue mère de deux merveilleuses filles et ce fut une autre façon de continuer à grandir.

Il y a 10 ans, le CrossFit est arrivé, ce sport m’a attiré dès le début, parce que je pouvais m’entraîner avec beaucoup d’intensité comme au Judo et cela me rappelait mon temps de compétition et nous avons trouvé que c’était un sport génial, alors mon frère Josetxo, notre partenaire Felix Tainta et moi avons décidé de monter une box, CrossFit Pamplona, je super contente.

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Après mon BPJEPS, l’envie d’ouvrir une Box à mon image, pouvoir partager mes valeurs de ce sport et accompagner des personnes vers leurs objectifs sont des raisons parmi tant d’autres qui m’ont poussé à franchir le cap !

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Prendre la décision de changer ma vie et de me consacrer à ma passion. Sans regarder en arrière, sauf pour voir le chemin parcouru et apprécier ce que je réalisais. Et, bien sûr, avec le soutien inconditionnel des gens qui m’aiment.

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Wow, quelles histoires intéressantes. Dites-nous en plus… Quel a été le plus grand défi auquel vous avez été confrontées en tant que femmes entrepreneuses ?

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Combiner la maternité et le travail est très difficile, et si vous êtes divorcée, encore plus. Grâce à mes parents qui m’aident, je peux faire mon travail, mais c’est difficile parce que parfois on a l’impression de ne pas tout faire, de faire ce qu’on peut mais de ne pas avoir assez d’heures dans la journée.

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Je dirais que le plus grand défi ça a été d’être prise au sérieuse par les professionnels (banque, comptable etc), alors je pense que mon âge y fait pour beaucoup car je n’ai « que » 23 ans mais je pense que quand on voit arriver un petit bout de femme avec un projet comme celui-ci en plein Covid … forcément la crédibilité en prend un coup mais j’ai su garder mon objectif toujours en tête.

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Prendre la décision de quitter un emploi stable et investir mes économies dans une formation sans savoir si cet effort et ce sacrifice en valaient la peine ou si je finirais par dormir sous un pont.

On dit que chaque échec vous apprend quelque chose que vous aviez besoin d’apprendre, alors, qu’avez-vous appris d’une erreur ?

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Il n’y a qu’une seule façon d’en tirer des leçons, c’est d’assumer la responsabilité de ses erreurs. Mais la chose la plus importante que j’ai apprise est de me pardonner et de réaliser que la perfection n’existe pas, que les erreurs sont là pour apprendre et non pour vous tourmenter.

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Première entreprise donc forcément les erreurs peuvent arriver et il y en a eu, mais j’ai toujours su tirer le positif de ces difficultés rencontrer et je pense qu’elles m’ont appris à ne surtout pas baisser les bras !

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Nous devons voir le côté positif des erreurs, car nous allons en commettre beaucoup et nous ne pouvons pas nous enliser dans l’erreur.

Nous arrivons maintenant à un sujet qui est un secret de polichinelle. Il semble que lorsque les gens deviennent entrepreneurs, ils ont tendance à s’oublier, en sacrifiant leurs loisirs ou leurs hobbies, par exemple.

C’est un peu contradictoire, car lorsqu’on crée une entreprise, on est censé faire ce que l’on aime, sa passion. Comment trouver un équilibre entre ce que l’on veut faire sans renoncer par manque de temps ?

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J’ai toujours été très claire dans ma vie, que ce soit en tant que sportive professionnelle, mère ou chef d’entreprise, que le plus important est de maintenir l’équilibre. J’ai appris que si cet équilibre est rompu, les blessures, les maladies, les problèmes personnels et émotionnels, etc. commencent à se produire.

Je dois continuer à m’entraîner et je le sais, donc je garde au moins deux jours obligatoires, si je peux faire plus, tant mieux, mais ces deux jours sont sacrés. C’est comme emmener mes filles à l’école ou préparer le déjeuner. Nos relations personnelles sont également très importantes, Il faut toujours prendre soin d’elles, ne pas leur faire subir nos soucis ou notre stress et leur consacrer du temps quoi qu’il arrive.

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Alors j’ai la chance d’avoir ouvert la Box avec mon compagnon, à deux nous arrivons à séparer le « travail » des moments à la maison. Et je pense qu’il est important que l’on soit seul ou accompagné de bien dissocier les deux ! L’équilibre ne se trouve pas tout de suite mais au fur et à mesure on apprend à mieux gérer ces journées pour se garder du temps pour soi en rentrant à la maison.

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Avoir autour de soi des personnes qui vous aiment vraiment. On n’entreprend pas seul, on entreprend parce que ceux qui nous aiment comprennent notre décision et nous soutiennent. Je ne peux peut-être plus venir prendre un café chez toi, mais tu m’aimes, tu comprends ce que je fais et tu es celui qui vient prendre un café avec moi.

Parlez-nous de la face cachée, de la partie moins belle et, d’autre part, de ce qui fait que tout cela vaut la peine. Quelle est la partie la plus difficile et la plus gratifiante de la gestion d’une box ?

La vérité est que je ne trouve rien de très difficile… Les affaires sont connues pour ce qu’elles sont, parfois elles vont très bien et parfois il y a des dépenses inattendues ou des milliers de paiements. Mais la vérité est qu’une box est avant tout gratifiante, les personnes avec qui vous la formez finissent par être comme une famille. Ce sont des personnes que vous appréciez, que vous aimez beaucoup, vous les voyez apprécier le sport, s’améliorer, se sentir heureux ici, dans votre maison, qui est la maison de tout le monde. C’est le meilleur sentiment.

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Il ne faut pas avoir peur de consacrer beaucoup de temps à développer sa box, mettre les entraînements de côté. Au début cela peut être difficile, mais les adhérents nous le rendent bien et on ne peut qu’être fière de nos efforts !

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Le plus difficile, je dirais, c’est de rester au même endroit pendant de nombreuses heures par jour. La chose la plus gratifiante est de voir les moindres progrès de mes clients, c’est plus important pour moi que n’importe quel succès sportif que j’ai eu.

De plus en plus de femmes se lancent dans la poursuite de leurs rêves et deviennent entrepreneuses. Que diriez-vous à d’autres femmes qui se lancent comme vous ?

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Elles doivent toujours donner le meilleur d’elles-mêmes, mais pour cela, elles doivent d’abord se sentir bien dans leur peau, travailler dur sur leur développement personnel, leur confiance et leur sécurité. De cette manière, ils pourront relativiser les problèmes et se rendre compte que les bénéfices se récoltent à long terme. Si vous donnez le meilleur de vous-même, le meilleur viendra. Sans précipitation, pas à pas.

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FONCER !!!!! Lancez-vous, croyez en vous et votre projet, entourez-vous des bonnes personnes et surtout ne baissez pas les bras !

Il faut tout donner..

Pour conclure, nous voulons savoir ce qui vous motive, alors 4 petites questions.

Une référence ?

Mes modèles sont tous ces gens qui donnent leur vie pour aider les autres, il y a tellement de héros et d’héroïnes dans le monde. Je les admire.

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Pas de référence à donner.

Annie Thorisdottir : athlète, mère et entrepreneuse.

Un succès ?

D’être allé aux Jeux olympiques de Sydney en judo.

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Avoir ouvert ma propre Box à 23 ans !

Trois. En tant que mère, mon fils. En tant que professionnel, CrossFit WBSt. Et en tant qu’athlète, les CrossFit Games.

Une devise ?

Donnez de l’amour sans rien attendre en retour.

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Réveille-toi avec détermination, endors-toi avec satisfaction.

Tout donner (Echale bola – en espagnol)

Et enfin, une chanson qui vous remonte le moral ?

J’adore la nouvelle chanson de DJ Armin Van Buuren, « Yama ».

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Cardi B – Best Life.

Kanye West – Black Skinhead.

Merci beaucoup à tous d’avoir pris le temps de discuter avec nous ! Nous avons adoré faire un peu plus ample connaissance avec vous et découvrir ce qui se cache derrière ces 3 femmes entreprenantes.

Vous êtes une source d’inspiration !

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Un café avec 3 femmes entrepreneuses

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